Il est fréquent que la question de la chance soit abordée lors de séances de coaching. Naturellement, le premier réflexe du coach est de questionner son interlocuteur sur ce qu’il entend par ce terme. Et très souvent, il ne s’agit pas de ce « coup de chance » capricieux et imprévisible apporté par on ne sait quel phénomène extérieur. Ce qui est le plus souvent évoqué, c’est cette faculté à provoquer régulièrement des occasions favorables pour parvenir à ses fins.
L’origine étymologique du mot “chance” vient du latin cadere qui signifie « tomber ». D’où la croyance répandue que la chance vient d’en haut… donc du ciel (avec tout ce que cela suppose de pensées magiques).
Plus rationnellement, le courant assez récent de la psychologie positive (cf. les travaux du Professeur Richard Wiseman, en Grande Bretagne) s’est intéressée de prés à cette question. Plusieurs travaux ont étudié, d’une part les attitudes de ceux qui se déclarent être des « veinards à répétition » et d’autre part, celles de personnes regrettant ne pas être nées sous une bonne étoile.
Bien évidemment, les conditions sociales et l’environnement d’un individu font partie des facteurs clés de réussite. Mais lorsque ces facteurs extérieurs sont neutralisés, on s’aperçoit que ce qui fait la différence – en amont même des comportements et des réactions – c’est la qualité du regard porté sur les choses. En un mot, les optimistes ont une telle confiance dans l’avenir, dans les autres et en eux-mêmes, qu’ils mobilisent – parfois sans s’en rendre compte – des ressources mentales de toute première efficacité pour trouver des solutions. Les chanceux osent parce qu’ils ont confiance ! Comme dit le dicton populaire: la chance sourit aux audacieux ! Les autres se laissent facilement guider par des peurs, souvent plus psychologiques que réelles.
Mais ce n’est pas tout. Parmi les autres composantes de la chance, trois se distinguent pour leur importance :
Tout processus de coaching, et quel que soit son objectif, permet à la personne de progresser sur au moins l’un de ces points suivants :
• modifier son regard sur les situations, en ouvrant le champ des possibles,
• gagner en lucidité sur elle-même, clarifier ses objectifs,
• faire confiance à ses propres ressources et les développer,
• s’appuyer sur ses ressentis tout en prenant de la hauteur sur ses émotions,
• fluidifier sa communication et améliorer ses relations.
Et c’est ainsi que le coach peut faciliter l’activation du « facteur chance » du coaché. Car on l’aura compris, ce qui compte ce n’est pas tant ce qui nous arrive que notre capacité à transformer ce qui nous arrive. Mais pour y parvenir il faut des conditions et certaines aptitudes. Un coaching réussi aboutit toujours, à des degrés divers, au développement de ces aptitudes.
Bien cordialement à vous,
Olivier Lowes
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